« Dreamhouse et Ritournelles » - Installation par Marianne Villière
Mis à jour le 02 juillet 2020
La Terrasse
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Dates et horaires Du vendredi 2 au dimanche 4 juin, toute la journée
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Tarifs Entrée libre, sans inscription
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Lieux et accessibilité Centre-ville de Nanterre / parc des anciennes mairies
Marianne Villière se propose ainsi de venir inscrire sur les murs de la ville de Nanterre des extraits des paroles de chansons populaires. Cette série d’extraits de textes qui résonneront sur les murs, sont réalisés au pochoir et à la peinture écologique, ocres et pigments divers. Ces paroles apparaissent comme de petites enseignes lumineuses comme autant de bals imaginaires. Tandis qu'au parc, quelques bribes de Brigitte Fontaine et Areski Belkacem, comme une ode alternative, offrent une discrète relecture contemporaine et poétique de la fête historique de Nanterre de la rosière en évoquant les "roses de cristal". Plus loin, des extraits de Niagara sur les palissades. Reprenant la pratique des collages féministes, ces mots décrivent la nature qui s'effondre au moment même où nous festoyons. La société du spectacle évoquée par Guy Debord (considérée désormais comme "Hyper-spectacle"par Yves Citton) nous enlise plus que jamais : "Alors on danse ?"
Dans un second temps, une série d’étendards, comme motif de revendications féministes joyeuses issues de la culture punk seront déployer dans la ville.
« A Kiss in The Dream House » album du groupe Siouxsie and the Banshees en fait partie. Chacun des drapeaux fabriqués par Marianne Villière sont composés d’une "utopie pirate" comme le propose Hakim Bey (dans ces TAZ). L'ensemble tire son inspiration des univers de Fifi Brindacier (avec ce qu'en raconte Christine Aventin dans "Feminispunk, le monde est notre terrain de jeu"), des Riot Grrrl avec Bikini Kill (Rebel Girl, Revolution Grrrl Style Now ), du motel Dream de Patti Smith, Poly Styrene, New Ro ( "#agentlereminder"), Regina Demina (Pyromane, Dreamcore, un day dream), des Vulves assassines (Un oiseau au paradis, Bien être,...) ou encore du film Les Petites Marguerites de Vera Chytilova. Irrévérencieuses, espiègles et doucereuses, leurs chants manifestent et se mêlent à la brise. Sur ces tissus de récupération, taies d'oreiller, là encore, des morceaux de chansons, des extraits de textes ou d'archives visuelles seront visibles. Empreints d'une ambiance carnavalesque, tous ces drapeaux "virêvoltent" et espèrent donner lors des nuits blanches du souffle à ce débit !
Ritournelles, texte peint et affichage en espace public, 2023
Dreamhouse, 12 drapeaux, 2023
A l’occasion de la Nuit Blanche métropolitaine.
En partenariat avec le festival Parades, le réseau TRAM et la Métropole du Grand-Paris.