La rue Toni-Morrison en partie ouverte

Nanterre

Quartier République, Quartier Chemin de l'Ile, Quartier Centre

Pour le meilleur confort des usagers et pour favoriser les mobilités douces en donnant plus d'espace aux piétons et aux vélos, les abords de la gare Nanterre-Ville se transforment. Première étape clé de ce réaménagement d'ampleur : l'ouverture partielle de la rue Toni-Morrison.

Dernière mise à jour : 10 avril 2024

C’est une nouvelle rue, pas très longue puisqu’elle ne mesure que 160 m, qui devrait améliorer considérablement la circulation des voitures, des vélos et des piétons, à la jonction des quartiers Centre, République et Chemin-de-l’Île.
Cette nouvelle rue a vocation à minimiser la coupure urbaine que représentent les voies du chemin de fer du RER A. La rue Toni-Morrison, du nom de la romancière et essayiste afro-américaine, auparavant dénommée « percée Gallieni », va relier la rue du Président-Paul-Doumer et l’avenue de la Commune-de-Paris dans le prolongement du boulevard du Général-Leclerc.Le premier tronçon, entre la rue Doumer et l’avenue du Général-Gallieni, vient d’ouvrir le 19 mars – uniquement dans le sens Gallieni-Doumer. L’ouverture de l’autre partie jusqu’à l’avenue de la République, ainsi que la mise en double sens du premier tronçon, est prévue prochainement, après accord du département, gestionnaire de cette voie.

La deuxième phase du projet, entre l’avenue de la République et le boulevard du Général-Leclerc, débutera fin avril et se poursuivra jusqu’à fin 2024. Elle se fait en accord avec la Dirif (Direction des routes d’Île-de-France), propriétaire du tunnel autoroutier sur lequel elle est située. La voie en biais entre les avenues Benoit-Frachon et République sera « redressée », et les abords du marché de la gare seront aménagés et plantés d’arbres. La rue Toni-Morrison a été conçue pour favoriser la circulation des piétons et des vélos avec de larges trottoirs et une piste cyclable bidirectionnelle. Elle sera également bordée d’arbres et dotée d’un système de noues permettant l’infi ltration des eaux de pluie dans le sol. Le montant des travaux s’élève à 2,7 millions d’euros pris en charge par la ville avec l’aide d’Île-de-France mobilités (772 800 euros), la métropole du Grand Paris (496 365 euros) et l’Agence de l’eau Seine Normandie (126 872 euros).

Par Isabelle Fruchard

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