Cette année, malgré la pandémie, la ville de Nanterre fête ce 9e Printemps de l'égalité pour toutes et tous, du 8 au 21 mars ! Découvrez la programmation.

• Une campagne d’affichage pour lutter contre toutes les discriminations, à découvrir dans toute la ville.
  
  
• Une émission de radio : « Différentes, différents mais égaux : agir pour en finir avec les discriminations », le samedi 20 à 10h et le dimanche 21 mars à 11h sur www.radioagora-nanterre.fr

  Intervenants :

  • Patrick Jarry, Maire de Nanterre
  • Nadège Magnon, conseillère municipale en charge de la lutte contre les discriminations
  • Sylvie Sanchez, directrice artistique de Créativ'Handicap (Nanterre)
  • Joseph Ridolfi, président du centre socioculturel La Traverse
  • Leslie Braga, assistante sociale à l'AFED 92
    
    
• La première réunion du collectif de préfiguration, rassemblant les acteurs locaux, le 8 mars 2021, à l’occasion de la Journée internationale des Droits des femmes.
  
  
• Trois expositions dans les quartiers, en extérieur : « Hey ! change de regard » de l’association Créative handicap ; une exposition sur l’égalité femmes-hommes prêtée par le centre Hubertine-Auclert ; l’exposition « Y’a pas bon les clichés ! » contre les clichés racistes, par le collectif Remem’beur.

HEY ! CHANGE DE REGARD !

• Du 8 au 14 mars : parc des Anciennes-Mairies, côté rue des Anciennes-Mairies (quartier Centre) centre social et culturel Parc-en-Ciel (qartier Parc sud)
• Du 15 au 21 mars : groupe scolaire Romain-Rolland (quartier Mont-Valérien) multi-accueil, rue Salvador Allende (quartier Parc nord)
• Découvrir l'exposition en ligne

Cette exposition, créée par l’association Créative Handicap en partenariat avec la Ville de Nanterre, est issue d’un débat organisé en février 2020 sur le thème de l’amour et du handicap, avec des femmes et des hommes en situation de handicap et des adolescents de l’espace Jeunesse du Parc. Ce débat a permis d’échanger sans tabou sur l’amour et le désir de comprendre, d’accepter et de relativiser les différences.

Les phrases, images et idées récoltées ont servi à l’élaboration de cette exposition. Qu’il s’agisse des interrogations sur l’accès des personnes handicapées à l’amour, sur la période délicate de l’adolescence, l’estime de soi ou la construction de la personne. Ces échanges riches et ces mots ont été mis en image par deux artistes de l’association Créative Handicap, Yvan Palierne, photographe et Sylvie Sanchez, plasticienne.

Par cette exposition, Créative Handicap et la ville de Nanterre affirment leur volonté de combattre les entraves institutionnelles, matérielles et morales afin de faciliter l’accès à l’amour des personnes en situation de handicap.

Avec la participation de :

• Rahima Aït Hamouda, Feriel Benali, Lucie Magri, Lise Plantin et Michel Dussart, personnes en situation de handicap et Louis (le chien-guide).
• Nathanaël, Bintou, Imane, Riyad, Traoré et Lylia, jeunes de l’espace Jeunesse
• Sabah Melouka, responsable du service actions de proximité à la direction de l’Action Jeunesse
• Elisabeth Wilkowski, responsable mission Handicap
• Abdelah Teddid, coordinateur de l’espace Jeunesse
• Nicolas Sene, animateur de l’espace Jeunesse
• L’Agora et la cuisine centrale de Nanterre

"PIONNIERES"

• Du 8 au 14 mars : école Joliot-Curie (Quartier Boue / Champs pierreux) - mairie de quartier (quartier Chemin de l’Île)

• Du 15 au 21 mars : centre social et culturel Parc-en-Ciel (quartier Parc sud)- CASH, côté avenue de la République (quartier Petit-Nanterre)
• Découvrir l'exposition en ligne

Cette exposition rend hommage aux pionnières du féminisme qui ont lutté pour des combats toujours d’actualité.

Hubertine Auclert (1848-1914) s’est engagée pour la reconnaissance des droits politiques des femmes ; Julie-Victoire Daubié (1824-1874) a ouvert la voie à l’accès des femmes à l’enseignement supérieur ; Madeleine Pelletier (1874-1939) a lutté contre les stéréotypes de sexes, Nelly Roussel (1878-1922) fut l’une des premières à revendiquer le droit des femmes à disposer de leur corps ; Marguerite Thibert (1886-1982) s’est battue pour l’égalité salariale.

L’égalité, ça se travaille :

• Bessie Coleman (1892-1926), première femme noire américaine Pilote, pionnière de l’aviation ;
• Ada Lovelace (1815-1852), mathématicienne, pionnière de la programmation informatique ;
• Lucie Baud (1870-1913), syndicaliste, pionnière du combat pour un travail et un salaire décents ;
• Yvonne Foinant (1892-1990), pionnière de l’entrepreneuriat, créatrice en 1945 d’un réseau de femmes cheffes d’entreprises ;
• Alice Guy (1873–1968), réalisatrice, pionnière du cinéma.

Organisme associé de la Région Île-de-France, le Centre Hubertine Auclert est le centre francilien pour l’égalité femmes-hommes. Il a pour principaux objectifs la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes et la lutte contre les violences faites aux femmes à travers l’Observatoire régional des violences faites aux femmes. Il apporte de l’expertise et des ressources sur ces thèmes aux actrices et acteurs qui oeuvrent sur le territoire francilien.

https://www.centre-hubertine-auclert.fr/

ATTENTION ! TRAVAIL D'ARABE – ASSOCIATION REMEM’BEUR

• Du 8 au 14 mars : groupe scolaire Balzac (quartier Université)
• Du 15 au 21 mars : parc des Anciennes-Mairies, côté rue des Anciennes-Mairies (quartier Centre)

Avec l’humour comme fil conducteur, la transmission et l’échange comme finalité, cette exposition imaginée par Ali Guessoum, vise à faire mieux comprendre la construction des préjugés dans les imaginaires et pose un regard inédit sur notre société et le vivre ensemble.

Noir, arabe, juif, musulman, rom, réfugié, immigré … l’Autre est souvent présenté comme le responsable de tous les maux : diversion bienvenue, exutoire de choix, écran de fumée bien utile dans un climat économique et social difficile. Véhiculée par les médias, les politiques ou la publicité, la représentation stéréotypée de l’étranger source de problèmes nourrit les discours et les imaginaires depuis plus d’un siècle.

Grâce au détournement d’affiches, d’objets publicitaires et de codes graphiques transformés en éléments identitaires communs, cette exposition décompose et éclaire les mécanismes de construction de ces préjugés. Explorant les relations de la France avec ses populations colonisées, immigrées et étrangères, elle a pour objet la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et toutes formes de discriminations liées aux origines. Son propos souligne aussi l’apport culturel, économique et social des Français venus d’ailleurs et l’importance d’une histoire trop souvent ignorée.