Politique publique : sécurité et prévention

Dernière mise à jour : 05 mars 2024

Création récente de la police municipale (PM), travail partenarial étroit avec les acteurs de la sécurité publique, lutte contre les incivilités pour améliorer le cadre de vie des Nanterriens, déploiement de la vidéo, tels sont les champs d’actions dans lesquels Nanterre investit pour la sécurité des habitants sans remettre en question les dispositifs de prévention et de médiation qui constituent l’ADN de notre ville en la matière. Même si la sécurité publique relève avant tout d’un pouvoir régalien et constitue l’une des premières missions de l’État, le maire représente l’autorité de police administrative au nom de la commune.

Dans ce cadre, les missions de chacun sont clairement définies : l'État est chargé aussi bien de la lutte contre la délinquance et les incivilités, tandis que la Police municipale assure des actions de proximité et travaille en partenariat avec la Police nationale sur certaines actions de terrain. Concrètement, la municipalité se saisit de ces questions en lien avec les partenaires investis dans ces champs, œuvre à renforcer le lien social et à améliorer le cadre de vie des habitants. 

Tout en travaillant en lien étroit avec les acteurs concernés, la ville se positionne comme un partenaire de l’État, ce dernier étant chargé de lutter contre toutes les formes de délinquance.

  • Médiateurs de jour (gilets rouges) :  ils sont 30 agents municipaux et ont pour mission d’intervenir dans tous les espaces publics de la ville… par exemple, la surveillance aux abords des collèges et lycées notamment pour prévenir le racket ou le harcèlement, le règlement de conflits de voisinage ou entre particuliers, le rappel au règlement de la collecte des conteneurs de déchets en cas d’occupation abusive de la voie publique...
     
  • Médiateurs de nuit (gilets verts) : 15 agents qui forment une équipe qui intervient du mardi au dimanche de 20h à 1h du matin dans différents quartiers de la ville pour apaiser des situations vécues comme difficiles par les habitants comme la présence de personnes alcoolisées en pied d’immeubles ou l’occupation bruyante de halls par des individus. Ces interventions sont cofinancées par la ville et par quatre bailleurs sociaux disposant de patrimoine en quartier politique de la ville.
     
  • Le Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD) : créé en mars 2003, il regroupe l’ensemble des acteurs participant à la lutte contre la délinquance (police, Justice, Ville, Education nationale, bailleurs sociaux, associations...). La stratégie territoriale, adoptée le 3 février 2021, comporte six axes dont un spécifiquement contre les violences faites aux femmes
     
  • Le signalement des incivilités en ligne (dépôts sauvage d’ordures et encombrants, véhicules ventouse…) 
     
  • Vidéo-protection et vidéo-verbalisation : 102 caméras couvrent le territoire aujourd’hui contre 53 en 2020. 30 supplémentaires seront installées d’ici à 2026. Parmi les 74 sites vidéo-protégés, 7 sont équipés pour la vidéo-verbalisation :  régulation du stationnement minute aux abords de la gare Nanterre-Ville, circulation des deux-roues motorisés place Gabriel-Péri ou encore, dépôts sauvages… 
     
  • Un nouveau centre de supervision, cofinancé par l’État, va prochainement être mis en place pour exploiter les images en temps réel en coopération avec la police nationale.
     
  • Lutte contre le stationnement abusif : elle est assurée par la police municipale uniquement sur l’espace public. Dans les parkings privés, fermés ou non, des bailleurs par exemple, c’est la police nationale qui intervient à leur demande
     
  • Le Groupement Local de Délinquance (GLD) assure le suivi de délinquants mineurs et jeunes majeurs réitérant est pilotée par le Procureur de la République. À Nanterre, elle concerne les quartiers du Chemin-de-l’Île et du Parc sud.
     
  • La cellule bailleurs est une instance transversale et opérationnelle qui réunit les services municipaux, la Police nationale ainsi que les principaux organismes de logement social de notre territoire afin de mieux sécuriser les espaces publics et collectifs qui leur appartiennent. Elle a pour objectif de faciliter la communication d’informations entre les organismes de logement social et le commissariat et de repérer les sites les plus touchés par les incivilités et la délinquance pour que les actions de chacun soient priorisées dessus.
     
  • La cellule de veille, créée par la ville, traite les situations de mineurs primo-délinquants. Elle permet de repérer le plus tôt possible les jeunes commettant de petites infractions, avant un passage à des délits plus graves. 75% des jeunes concernés par cette cellule ne commettent plus d'actes de délinquance.
     
  • Les Cellules Judiciaires de Traitement de la Délinquance (CJTD), pilotées par le Procureur de la République, elles coordonnent les moyens de la chaîne pénale sur un objectif et une période donnés (exemple : les interventions quotidiennes contre les vendeurs à la sauvette de cigarettes au RER Nanterre-Ville).
     
  • Les Groupes de Partenariat Opérationnel (GPO), pilotés par le commissariat de Nanterre, ces groupes permettent une intervention rapide sur un problème de terrain identifié dans un lieu précis (occupation de halls, trafic de stupéfiants...)

Quelques chiffres

  • 9 policiers municipaux dont un chef de service et son adjoint
  • 16 agents de surveillance de la voie publique (ASVP)
  • 3 500 véhicules verbalisés en 2022
  • 3676 autos enlevées pour stationnement gênant, très gênant, ventouse ou épave
  • 94 contrôles dans les commerces par la police municipale

Nesrine REZZAG BARA

17e adjointe au maire

Sécurité prévention médiation

Quartier Parc Sud

Image de Nesrine REZZAG BARA, 17e adjointe au maire